J’ai découvert le clean coaching en 2016, avec Michèle Detroyat, ma référente de mémoire et d’atelier à l’UCO. Le clean coaching est l’une des « branches » de la famille du Clean Language. Depuis, j’ai régulièrement participé à des journées de découverte et webinaires.
Pour moi le Clean Coaching est un coaching délicat, suffisamment minimaliste (les questions sont simples) pour faire émerger une pensée, une réflexion moins rationnelle et procédurale, mais beaucoup plus intuitive et métaphorique chez le client. Le client mobilise alors ce que Jennifer de Gandt nomme comme « l’esprit flou », un détour qui lui permet de se connecter à ses représentations, ses croyances et émotions.
“Elle révèle pour celui qui la crée et elle cache pour celui qui l’écoute”. Elle ne dit pas ce que le client vit vraiment, d’où son étonnement à la fin d’une séance : C’est incroyable que je sois allé aussi loin, et je n’ai pas eu besoin de le dire”. Les éléments de la métaphore sont symboliques, chaque symbole a une valeur évidente pour le client, et non pour celui qui l’accompagne. Le coach entend, voit l’impact et la profondeur mais ne peut pas expliquer ce que vit le client. «
Interview de Bogena Pieskiewicz à propos du rôle de la métaphore sur le site de ICF Québec.